• Le premier bulletin municipal de l'année vient de paraître et est distribué dans toutes les boîtes aux lettres. L'éditorial du maire est consacré pour moitié seulement à une énienne présentation des voeux adressés, ici, en priorité à "l'ensemble des habitants". J'avais rêvé qu'en pareille circonstance Monsieur le maire lancerait son message, à l'instar de toutes les communes environnantes, au nom de la municipalité tout entière c'est-à-dire y compris les élus de l'opposition qui représentent à eux seuls 56,29% des suffrages exprimés lors de la dernière consultation électorale. La seconde partie du message va permettre au lecteur de mesurer la part d'hypocrisie cachée sous cet élan de politesse et de générosité. C'est avec "tristesse" que le maire constate que "nous sommes entourés d'un bon nombre de diseux dont l'objectif principal dans l'existence est de critiquer tout en permanence, à tort et à travers, sans avancer le moindre argument valide" et qui passent leur temps à "pérorer" et à "médire". Et il poursuit "l'équipe majoritaire (!) que j'ai l'honneur et la chance de diriger fait partie des faiseux qui ont des comportements productifs, positifs et citoyens". Ceci dit, votre pamphlet, Jean-François 1er dit Le Faiseux, appelle d'autres commentaires que j'imagine déjà beaucoup moins indulgents. (à suivre) Signé Roger, un diseux parmi tant d'autres et fier de l'être. 


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  • Vingt-quatre heures se sont écoulées depuis la rédaction de mon dernier billet et l'absence totale de mesures prises pour dégager les voies de circulation sur le territoire de la commune me met dans l'obligation de maintenir à la une cette carence, jusqu'alors inexpliquée, dans le fonctionnement normal et habituel des services municipaux. Que la chute de deux centimètres de neige déclenche un vent de panique chez les élus responsables en Bretagne, cela se conçoit aisément. Mais qu'une couche d'à peine dix centimètres paralyse durant tout un week-end une commune comme Marsannay dotée du personnel et du matériel nécessaires, il y a là un motif de réflexion qui, faute de raisons crédibles formulées rapidement par le maire ou son délégué, laisse libre cours à toutes les hypothèses y compris les plus farfelues. Car de deux choses l'une, ou bien le maire s'est trouvé face à des situations graves et imprévisibles telles que indisponibilité du personnel pour raison de santé, de grève sans préavis, de matériel en panne et il doit rapidement le faire savoir à la population ou bien il s'agit d'un dysfonctionnement dans la transmission des consignes, ce qui serait particuliièrement alarmant. J'attends que me parviennent du sommet de la hiérarchie des informations rassurantes que je ne manquerai pas de diffuser et de commenter. 


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  • C'est le propos que j'ai lancé à mon infirmier en l'accueillant à 7 heures pile ce matin. En guise de réponse un (léger) sourire que j'ai aussitôt traduit par "n'insistons pas, dame nature s'est chargée elle-même d'en rajouter une couche... de 5 à 10 centimètres d'épaisseur. Alors, soudain m'est apparue à l'esprit la véritable signification du message que Monsieur le maire tente d'adresser paternellement à la population. Je l'imagine débordant de poésie du genre "profitez jusqu'à satiété de ce repos dominical en jouissant des délices de la grasse matinée et, à votre lever après le traditionnel et réconfortant café-croissants chauds contentez vous d'admirer cet immaculé manteau blanc. Oui mais voilà, le rêve s'envole rapidement faisant place à la réalité qui s'impose brutalement. Les croissants ce sera pour plus tard... quand vous aurez réussi à dégivrer votre voiture et à la sortir du parking ou de votre sous-sol
    Pardonnez ce moment d'égarement. Je vous promets que mon prochain billet sera moins poétique mais beaucoup plus réaliste. A très bientôt.


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  • Une information de toute dernière minute tombée des lèvres de l'infirmier (qui pourrait être l'infirmière sa collègue), qui, chaque matin à 7 heures, y compris samedis, dimanches et jours fériés, avec une ponctualité remarquable se présente à ma porte pour effectuer la piiqûre quotidienne à mon épouse. Répondant à ma question "Quelles sont les conditions de circulation ce matin ?"il prononce ce jugement sans appel, je cite."Mauvaises. C'est dégagé partout sauf à Marsannay, mais c'est toujours comme ça. On se demande ce que fait la municipalité" Sans commentaires.
    Une autre information qui m'a été transmise récemment par une personne digne de foi qui m'apprend que la municipalité d'une petite ville du nord-ouest du département met gratuitement à la disposition de ses administrés du sel leur permettant de déneiger "leur" trottoir. A Marsannay, et ce, chaque hiver, depuis une bonne trentaine d'années, le maire en fonction s'est contenté de faire paraître dans la presse les textes officiels en vigueur concernant la responsabilité des propriétaires engagée dans le cas de non déneigement du trottoir situé devant leur maison. Sans se soucier des difficultés insurmontables imposées aux personnes âgées. Cela aussi fait partie des mesures sociales à prendre de toute urgence. Pensez-y, Monsieur le maire.

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  • Un article paru le 12 décembre dans la presse locale ayant pour titre accrocheur Marsannay: l'éco-quartier verra-t-il le jour? a laissé sur sa faim le lecteur attentif que je m'efforce d'être. En effet s'agissant d'un prétendu compte-rendu d'un jugement rendu par le tribunal administratif, "le rapporteur public rappelle le contexte du dossier et les arguments présentés par les requérants". On y apprend que "l'argument selon lequel le projet n'avait pas suffisamment pris en compte l'aspect environnemental était rapidement écarté", le projet de l'éco-quartier n'étant pas concerné puisque situé hors périmètre de la zone considérée". Comprenne qui pourra ! La suite fait état d'une curieuse confusion entre vignes existantes et terres à vigne et d'un rappel de la loi SRU qui impose aux communes la construction d'un certain nombre de logements sociaux que personne ne conteste. Et ce avant que tombe le verdict, à savoir le rejet de la demande en annulation du PLU présentée par l'Association de défense de la qualité de vie à Marsannay. Entre ZAC, SRU, PLU, éco-quartier, où se situe la concertation avec la population recommandée par les textes officiels, le citoyen contribuable y perd son latin. Il a le sentiment d'être promené en bateau. Mais pour combien de temps encore?


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