• Au cours de ces dernières semaines, au hasard de mes obligations quotidiennes de sorties, je me suis livré en observateur objectif à une enquête, je devrais dire, pour baigner dans l'actualité, à un mini-sondage auprès d'une "clientèle"composée d'artisans, de responsables de très petites et petites entreprises, de commerçants, de vignerons, installés aux "quatre coins" de la commune. En tout une vingtaine de personnes et je leur ai posé la question suivante:"avez-vous rencontré Monsieur le Maire depuis son élection?"Une demi-douzaine d'entre eux m'a déclaré l'avoir connu lors de la cérémonie traditionnelle de présentation des vœux de bonne année au début du mois de janvier, deux m'ont avoué ne pas connître son nom (que je leur ai poliment donné), mais tous sans exception m'ont répondu par la négative ajoutant le plus souvent qu'ils avaient pourtant des doléances à lui exprimer, celles-ci portant essentiellement sur l'état déplorable des voies de circulation et des espaces encore disponibles dans la zone artisanale et commerciale. J'ai même tenté de leur expliquer que la municipalité ne disposait pas légalement de tous les pouvoirs nécessaires pour agir à sa convenance. Je ne suis pas certain de les avoir convaincus. Mais ce que je trouve extraordinaire et particulièrement choquant c'est que, s'agissant d'une commune d'un peu plus de 5 000 âmes, aucun contact direct ne soit établi entre ces acteurs de la vie économique locale et le chef de file de ceux qui prétendent apprendre à la population comment "vivre ensemble à Marsannay".


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  • Avec quelques jours de retard motivé par l'obligation de me refaire une santé, je prends cionnaissance d'informations de la plus haute importance émanant des élus d'opposition. Ceux-ci, d'une seule voix cette fois, viennent d'exprimer haut et fort  leur ras-le-bol concernant la désinvolture, voire le mépris exprimés à leur endroit par le Maire depuis le début de son mandat.Une violation des règles élémentaires de courtoisie et des principes de la démocratie. Ils lui ont rappelé pour la nième fois à cette occasion les questions portant sur des sujets d'une brûlante actualité, questions auxquelles le premier magistrat de la commune s'obstine à ne pas apporter de réponses. Tous ces griefs ont été transmis à l'autorité préfectorale. Mais si j'en juge par le peu d'intérêt que portent les électeurs de Marsannay aux différents moyens d'information autres que le bulletin municipal qui, s'il a changé de look n'en est pas moins resté un important outil de propagande financé par la collectivité au service d'élus ne représentant que 43,71 % des suffrages exprimés, ce coup de tonnerre ne semble pas avoir suscité de réactions de la part d'une majorité de citoyens qui se sont montrés pourtant beaucoup plus réactifs lors de la période électorale. Qu'on y prenne garde, qui ne dit rien consent.


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  • En privant par une décision arbitraire l'imprimerie locale S2e d'une de ses références dont elle pouvait être légitimement fière à savoir l'obtention dans la durée du marché d'impression des documents officiels de la mairie de Marsannay en proposant des tarifs préférentiels, pour l'offrir sur un plateau à l'agence Tropism Communication dirigée par un de ses amis, le maire a joué avec le feu et pris le risque d'être qualifié de fraudeur. Et ce, même si l'autorité préfectorale alertée par des élus de l'opposition a cru bon d'enterrer ce faux pas en le classant définitivement  avec un "sans suite" difficile à digérer. Mais pourquoi revenir sur un sujet vieux de huit mois? Pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'un compte-rendu officiel d'une séance du conseil municipal disait ceci: "Monsieur le Maire précise que cette question ayant été posée de façon très officielle, je ne peux donc vous répondre pour le moment, mais je ne manquerai pas de revenir sur ce dossier quand j'en aurai l'occasion". L'occasion, sauf erreur de lma part, ne s'est, à ce jour, pas encore pésentée. Ensuite, parce que, renseignements pris dans le milieu des imprimeurs de la région auquel en raison d'activités professionnelles similaires j'ai à mon corps défendant appartenu durant quelques années, cette affaire choquante a marqué les esprits et alimente encore des conversations émaillées parfois de propos excessifs qui ternissent l'image de marque de notre commune.


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  • Premier appel d'offres: C, est le moins disant. B, se situe parmi les plus chers. Le résultat est sans appel mais ne satisfait pas A qui, après une décision qui se fait attendre et des contacts que l'on devine, décide seul ou avec l'accord de quelques élus dans la confidence, d'annuler, purement et simplement cette consultation en prenant pour prétexte que l'écart entre les offres de B et de C est trop important. Une simple audition des intéressés aurait permis de recueillir les précisions souhaitées. C, qui s'impatiente, rencontre A. L'entretien est chaud. C, proteste, se fâche, menace. A, n'a pas d'autre choix que de lâcher du lest et promet à C que de toutes façons il obtiendra la commande des travaux d'imprimerie. L'opposition dans son ensemble se déchaîne mais n'obtient pas de réponse crédible de A.
    Deuxième appel d'offres: Résultat identique au premier ou presque. C, est encore le moins disant, B a revu  ses offres de prix à la baisse mais pas suffisamment pour l'emporter. A la surprise générale, A choisit B qui remporte les deux marchés conception et impression. Mais B, tenu vraisemblablement au courant de la manœvre au jour le jour devra, c'est une recommandation pressante de A, sous-traiter à C les travaux d'imprimerie. Que voulez-vous... les copains d'abord ! (à suivre)


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  • L'affaire aurait dû être d'une simplicité enfantine. Le maire, à dessein, l'a rendue compliquée pour garder une marge de manœuvre et faire pencher la balance en faveur d'un des soumissionnaires et pas n'importe lequel. Dans un premier temps il n'y parviendra pas et sera contraint d'employer sans que cela le gène outre mesure les méthodes du parfait autocrate à savoir décider seul, sans la moindre consultation. Mais avant toute chose, plantons le décor, en choisissant, à la lumière des faits, les principaux protagonistes. Ils sont trois, le maire, le directeur de l'agence Tropism Communication, le directeur de l'imprimerie locale S2e, désignés ci-après, pour faire court et respectivement, par les lettres A, B, C.
    A et B se connaissent bien. Leurs liens se sont resserrés quand A a demandé à B de prendre en mains sa campagne électorale lors des dernières élections municipales. B figure donc tout naturellement sur la liste des entreprises consultées et remettra un prix pour tenter de remporter la totalité du marché qui comprend curieusement groupées, la conception et l'impression de divers documents. B n'est qualifié que pour la conception. A et C se connaissent égalemenent. C, qualifié pour la conception et l'impression, est déjà inscrit sur la liste des entreprises régulièrement consultées et en toute logique va remettre une offre pour tenter de remporter une nouvelle fois ce marché. B et C se connaissent aussi, C a imprimé tous les documents distribués lors de la campagne de A. (à suivre)


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