• Monsieur le Maire a pris la fâcheuse habitude d'utiliser le bulletin municipal pour tancer de façon méprisante et mensongère ceux qu'il nomme imprudemment "des esprits farouchement réfractaires à tout progrès social et citoyen qui s'ingénient à faire obstruction à des projets d'urbanisation raisonnée et respectueuse de l'environnement, des finances et du bien-être de la majorité de nos concitoyens". Je ne connais aucun élu responsable qui se permettrait de tenir pareil langage en s'adressant à l'ensemble des habitants de la commune dont il a provisoirement la charge. Et je me sens personnellement visé. Il vous faudra, Monsieur le Maire, beaucoup de courage , et vous en manquez singulièrement, pour me faire changer d'avis. Votre éco-quartier, là où vous l'imaginez déjà, dont personne à l'heure actuelle n'est en mesure d'en donner le descriptif détaillé ni le coût même approximatif, est plus qu'une erreur mais une faute grave. Encore une fois je vous donnerai dans les prochaines semaines les raisons pour lesquelles je suis résolument opposé à votre projet. Elles ne sont pas comme vous le prétendez sournoisemen antisociales mais tout simplement dictées par le bon sens et l'expérience professionnelle. Je vous poserai au préalable quelques questions simples mais essentielles auxquelles vous aurez à répondre par oui ou par non, du genre "le site de Saint Urbain est-il inondable"?


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  • Force est de constater que notre maire qui dirige la commune depuis maintenant deux années, se cache on ne sait où et n'est connu que d'une infime partie de la population. Au bourg, à la Champagne-Haute, dans les zones artisanales et commerciales, personne ne le voit. Que peut-on évoquer, sa timidité, sa surcharge de travail, son goût de la solitude, son mépris, son orgueil, sa façon bien à lui de traiter la population? A chacun de choisir. Quant au secret, ses prédécesseurs lui ont appris et recommandé la marche à suivre. Un exemple entre mille. Lorsqu'un habitant de la commune constate que des travaux d'élagage et de remplacement d'arbres sont exécutés par une entreprise privée sans que la moindre information n'ait été diffusée et que dans le cas d'un électeur un peu curieux celui-ci apprenne par ses représentants élus que les dits travaux n'ont fait l'objet d'aucun débat ni en commission de travaux, ni en séance du conseil municipal on comprend aisément qu'il se pose quelques questions. Ce n'est pas nouveau. Depuis plus de trente ans le pouvoir est entre les mains du maire et de ses adjoints et encore pas tous. De leurs réunions ou de leurs brefs échanges dans un couloir, rien ne filtre. Pour l'avoir vécu je sais que les conseillers municipaux, y compris la plupart de ceux appartenant à la liste majoritaire, ne parlons pas des conseillers de l'opposition, sont considérés comme de vulgaires pions et traités comme tels. C'est la version pataras de la démocratie de moins en moins bien ressentie par les électeurs. Les mentalités évoluent, les résultats des urnes aussi, n'en déplaise à notre petit faiseux.


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  • Alors que j'attendais que la presse locale à défaut d'une autre source me donne un compte-rendu détaillé du dernier conseil municipal où, dans une atmosphère sulfureuse paraît-il, ont été prises, comme très souvent de façon unilatérale, des décisions concernant des sujets de la plus haute importance comme la hausse des impôts locaux (+ 2,8 %) ou l'augmentation sans réserve (15 000 euros),de la subvention déjà démentielle accordée au Centre Musical (150 000 euros pour 2010), un article consacré à un nouveau terrain de jeux pour enfants accompagné de la photo fétiche publiée pour la deuxième fois, est livré à ma méditation. Décidément notre petit faiseux affectionne tout particulièrement ce genre de communication avec la population sous la forme d'un faux entretien dont les questions et les réponses sont préparées à l'avance. Du pain bénit pour la journaliste. Et sur le fond? Est-ce bien raisonnable de mettre dans la tête de ces préadolescents à l'âge d'apprendre les devoirs et les droits du futur citoyen responsable qu'il suffit de demander pour obtenir. Et d'insister au point de risquer de développer en eux la notion de vedettariat, de caste intellectuelle que tous leurs conscrits observent avec étonnement ou jalousie.Votre démarche, Monsieur le maire a une conotation politique.Vous cherchez à séduire deux catégories d'individus à la fois, ces jeunes conseillers municipaux et leurs parents, des électeurs, dont je sais par expérience qu'ils adorent que leur enfant apparaisse dans le journal. Réserver à ces jeunes scolaires la page de couverture du dernier bulletin municipal était déjà un cadeau démesuré. Sans parler de la ridicule mise en scène vous montrant au milieu d'un amoncellement de dossiers. N'est-ce pas un peu démago tout ça!


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  • C'est la formule argotique qui a jailli de ma bouche quand j'ai pris connaissance de l'article publié dans la presse locale le 8 avril sous la forme trompeuse d'une interview entre notre petit faiseux et la correspondante de presse qui a sa préférence. En réalité l'intégralité du texte est placée entre guillemets ce qui prouve que son véritable auteur est l'interviewé lui-même. Ce qui m'a fait bondir ce sont les propos tenus concernant une association qui "a pour objectifs le renom de la ville par la reconnaissance approfondie de ses produits (vins et gastronomie) et de ses sites". Je ne vous étonnerai pas, Monsieur le maire, si je vous précise que j'ai pris une part active dans sa création et plus encore dans son fulgurant démarrage. J'en ai même été son premier secrétaire. Je connais donc parfaitement les confrères qui en assurent le fonctionnement aussi bien administratif que rituel, ce qui me permet d'affirmer qu'elle est, depuis sa création, massivement municipalisée. Aussi je trouve particulièrement scandaleuse votre décision personnelle (ou avec l'assentiment des vingt voix qui vous sont perpétuellement assurées ce qui veut dire la même chose), de "désigner"de nouveaux ambassadeurs qui, d'après vous, vont représenter officiellement "notre commune dans les diverses manifestations dans lesquelles elle est invitée". Une façon de préparer l'opinion à l'attribution d'éventuelles subventions pour couvrir les frais occasionnés par des déplacements considérés maintenant comme d'authentiques missions auxquelles, si vous le souhaitez,vous pourrez vous joindre, en votre double qualité de premier magistrat de la commune et de confrère gourmet. Votre façon d'agir est très certainement juridiquement légale, mais démocratiquement inacceptable.


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  • Jeudi soir aux infos régionales de France3 un court reportage présente le vice-président de la Banque européenne d'investissement annonçant avec une satisfaction affichée l'attribution d'un prêt de 200 millions au Grand Dijon représenté par son président visiblement satisfait par la mise à sa disposition d'une telle manne financière destinée à la construction de son tramway. L'information publiée le lendemain par la presse locale en page 9 m'apporte quelques détails qui me donnent le vertige. "L'investissement total du tramway du Grand Dijon est estimé entre 400 et 450 millions d'euros. Le Grand Dijon apporte 286,9 millions d'euros", le reste provient de l'Etat, du Conseil Régional, du Conseil Général et du Fonds européen de développement régional. Rien concernant l'étalement de la dette et les modalités de remboursement. On ne me fera pas croire qu'un investissement de cette importance sera en grande partie financé par le prix du ticket des usagers et sans conséquences importantes sur le budget des ménages. Les contribuables de Marsannay  vont devoir, sans consultation préalable, participer d'une façon ou d'une autre au remboursement de ces emprunts assortis des intérêts qui vient s'ajouter  à celui généré par l'endettement gigantesque de leur commune. Et ce pour un mode de transport dont ils ne vont pas bénéficier. Notre maire qui adore se parer du titre de vice-président du Grand Dijon serait bien inspiré de donner quelques explications à ce sujet à leurs représentants, lors de la réunion du conseil municipal de ce soir par exemple, même si la question ne figure pas à l'ordre du jour.


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