• Aussi prioritaire qu'elle soit aux yeux d'une fraction de plus en plus importante de la population qui estime que la qualité de la vie au plan local doit être non seulement préservée mais sans cesse améliorée, ma réflexion récente sur l'urbanisme pratiqué à Marsannay va paraître singulièrement anodine face à ce coup de tonnerre inattendu qui plonge les habitants du secteur, même les plus éloignés de la vie mouvementée municipale, dans une indignation compréhensible.

    De quoi s'agit-il? De l'attribution officielle faite dans la plus grande discrétiion par la commission d'attribution des logements sociaux, à laquelle participe bien sûr notre maire puisqu'il détient en sa qualité de premier magistrat de la commune, le pouvoir d'attribuer à qui bon lui semble, un contingent de logements dits sociaux de l'avenue Roupnel...et  d'ailleurs.

    Mais pourquoi une telle agitation pour un évènement aussi courant ? Parce que l'attribution d'un de ces logements de l'immeuble n°2 au bandeau de couleur rose est accordée à un chef de famille exerçant une profession libérale, de notoriété respectable et solidement établie, déjà domicilié à Marsannay, titulaire d'un mandat d'élu d'opposition.

    Je sais que Monsieur le Maire me fait l'honneur d'attacher un intérêt très particulier aux articles publiés ici même et qu'il conserve en dépit de quelques déboires judiciaires à répétition, une propension à considérer comme diffamation toute déclaration qui ne va pas dans le sens de ses convictions personnelles.

    D'autres personnes mieux et surtout beaucoup plus rapidement renseignées que moi ont déjà divulgué l'information et l'ont immédiatement assimilée à un acte politique prématuré en relation directe avec les prochaines élections municipales de 2014.

    Si Monsieur le Maire n'apporte pas rapidement les raisons crédibles d'une décision qui a mis le feu aux poudres, alors l'information facilement vérifiable, véhiculée encore "sous le manteau" prendra à la Vitesse (grand V) les dimensions d'un scandale aux conséquences multiples et imprévisibles. 


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  • Comme la réglementation l'exige, l'accès au chantier des 24 logements de l'avenue Roupnel de toute personne étrangère au personnel des entreprises était interdit pendant la durée des travaux. C'est pourquoi, pour suivre à titre d'information personnelle l'évolution du chantier, j'ai dû me contenter de suivre, depuis le rond-point et au volant de ma voiture, la construction de l'immeuble de façade qui en cache trois autres de même facture. L'interdiction étant désormais levée je me suis avancé d'une dizaine de mètres pour me faire une idée de la qualité de cette réalisation et de la façon dont avaient  été réparties ces constructions pour donner à ce mini lotissement un aspect attractif et garantir à ses futurs occupants la joie d'y vivre des jours heureux. Je ne suis pas allé plus loin, choqué, consterné. Ce n'est certes pas l'entassement vertical aujourd'hui proscrit mais une compression horizontale qui aura pour conséquence tragique de ne laisser aux occupants des logements des bâtiments 2 et 3 qu'une vue limitée à quelques mètres sur les fenêtres du voisin d'en face. C'est alors que m'est revenue en mémoire l'ironie mordante du propos que m'avait glissé à l'oreille une amie il y a quelques semaines :"le premier souci des futurs occupants sera de bien choisir l'épaisseur de leurs rideaux"

    Deux petits immeubles de même surface au sol mais avec un niveau de plus auraient permis de réaliser 18 logements au lieu de 24 certes. mais offraient aux concepteurs la possibilité de jouer avec les massifs et écrans de verdure indispensables à cette qualité de vie qui, hélas, se dégrade au fil du temps à Marsannay.


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  • Ebranlé par une série de contre-temps venus de différents horizons dont nous reparlerons qui perturbent sa ligne de conduite tracée depuis trente ans par ses deux prédécesseurs, le maire adopte brusquement une tactique bien connue qui consiste à considérer que la meilleure défense c'est l'attaque. Dans son dernier et tout récent éditorial publié dans le n°177 de la revue municipale Marsannay Info il offre aux lecteurs une présentation de voeux un peu particulière et il n'y va pas de main morte. Le titre à lui seul donne immédiatement le ton: "Halte aux mensonges et à l'hypocrisie".

    Après les souhaits traditionnels de santé, de bonheur et de prospérité, il place l'année qui commence sous le double signe de la solidarité et ... du Bien Vivre Ensemble ! sa formule fétiche à l'emporte-pièce à laquelle je lui demande de m'en expliquer le sens, lui qui a décidé de tirer à boulets rouges sur tous ceux qui ne partagent pas ses façons de faire et qu'il dénonce comme des  provocateurs clamant des "mensonges éhontés" et une "désinformation systématique".

    J'ose espérer que les élus de l'opposition auront tous compris, cette fois, que les protestations polies prononcées du bout des lèvres ne suffisent pas et qu'ils feront bloc, dès lundi, au conseil municipal pour crier leur indignation et apporter la preuve de leur détermination et de leur efficacité.


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  • ...ET LUI PROPOSE DE LE RENCONTRER

    Voici le texte de sa lettre datée du 5 décembre 2012.

    Maître,

    Je fais suite à votre courrier du 19 novembre 2012 s'agissant des propos qui ont été tenus par Monsieur GUILLET sur son blog.

    Je prends note que ce dernier a retiré les propos sur vos conseils avisés.

    Les termes de mon courrier étaient très clairs, à ce sujet.

    Il n'est bien évidemment pas question pour moi, comme vous le prétendez, de censurer à l'avance des propos que pourraient tenir Monsieur GUILLET et encore moins d'imposer quoi que ce soit à quiconque.

    La liberté d'expression est un droit absolu, pour autant que l'on ne porte pas atteinte au travers de propos fallacieux, à l'honneur ou à la considération des personnes visées.

    D'ailleurs, vous aurez relevé que mon courrier ne visait nullement à porter atteinte au droit de Monsieur GUILLET de s'exprimer librement, mais à lui rappeler que ce droit aussi absolu qu'il soit doit veiller à ne pas porter atteinte à la dignité et l'honneur d'un élu.

    A cet égard, je n'ai jamais eu à dessein d'interdir l'article mis en ligne par Monsieur GUILLET sur son blog mais simplement sollicité le seul retrait des propos illégaux tenus à mon encontre.

    En effet, je suis moi-même très attaché aux principes fondamentaux qui régissent notre démocratie dont la liberté d'expression fait partie.

    C'est pourquoi, je vous propose de vous rencontrer aux fins de m'entretenir, de vive voix,avec vous au sujet de ce dossier qui visiblement mériterait quelques éclaircissements aux fins de dissiper tout malentendu.

    Je me tiens à votre disposition pour convenir d'une date.

    Je vous prie de croire, Maître, à l'expression de mes salutations distinguées.

      

                                                                                  Signé: Jean-François GONDELLIER

                                                                                                      Maire


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  • Je trouve aujourd'hui dans ma boîte aux lettres un éditorial émanant de l'Association de Défense pour la qualité de Vie et de l'Environnement à laquelle j'appartiens. Il contient une information d'une extrême importance, le verdict du Tribunal Administratif de Lyon annulant de façon catégorique et définitive le projet d'écoquartier en Saint Urbain concocté par notre maire. Un projet insensé dans une zone inondable mais non reconnue comme telle par des décideurs élus ou non, imbus de leur savoir et de leur compétence affchée mais tous aveugles, irresponsables, hautains voire méprisants à l'égard de leurs opposants. Sauront-ils pour une fois se montrer bons joueurs et reconnaître publiquement leur incontestable défaite ? Je ne le pense pas. Mais l'essentiel n'est pas là. Goûtons ensemble avec une délectation infinie mais raisonnée et raisonnble une victoire à laquelle j'ai apporté, permettez-moi, Mesdames, Messieurs de vous le rappeler car bon nombre d'entre vous semblent ne l'avoir jamais su ou simplement oublié, ma très modeste contribution. J'étais seul à cette époque déjà lointaine, mais très privisoirement c'est vrai...

    Trois échecs cuisants pour le maire en une quinzaine de jours, voillà de quoi faire flétrir sur le champ la couronne de lauriers que lui tresse inlassablement et ostensiblement, jour après jour, son attachée de presse personnelle. Un sujet sur lequel je reviendrai très prochainement.

    A bientôt !

      


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