• Il m'aura fallu des mois pour dénouer l'écheveau de rumeurs, d'informations partielles, de déclarations, de preuves matérielles, pour suivre et enfin comprendre le déroulement de cette affaire scandaleuse qui restera gravée longtemps dans les mémoires parce qu'elle illustre de façon significative le comportement du Maire en matière de gestion et de défense des intérêts de la commune dès sa première année de mandat. L'information qui me manquait je l'ai trouvée récemment en page 2 de couverture du guide de rentrée, en dessous de l'édito du maire, à coté de sa photo au demeurant fort réussie. Il faut savoir que l'imprimerie S2e implantée à Marsannay depuis 1993, qui emploie 25 salariés figure déjà dans la liste des fournisseurs de la municipalité. Ses prix, lors de l'appel d'offres lancé pour l'attribution du marché important que constituent la conception et l'impression du bulletin municipal, du guide de rentrée, de cartes d'invitation, d'imprimés de toutes sortes, la plaçait la moins disante. et très nettement détachée du peloton des autres entreprises consultées. Elle avait donc tout naturellement remporté le marché qui comprenait la conception et l'impression des documents.  Un résultat reconnu par la commission spécialement créée pour l'ouverture des plis, puis par la commission information et communication vice-présidée par le 7ème adjoint. Fi de tout cela. Après un long silence, le Maire qui est rappelons-le président de toutes les commissions la met hors jeu de sa propre autorité avec des arguments que les élus d'opposition dénoncent sur le champ avec vigueur. Elle n'a pourtant obtenu mystérieusement qu'une partie du marché. (à suivre) 


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  • J'ai appris tout récemment avec émotion et tristesse par la presse locale l'inhumation à Marsannay de Madame Rolande Gadille agrégée de l'Université de Dijon. Seules les personnes d'un âge avancé ont gardé de cette personnalité le souvenir. Elle a résidé durant une courte période Route des Grands Crus dans une maison appartenant à des cousins. C'est là qu'elle élabore une thèse de doctorat d'état qu'elle soutiendra en Sorbonne en 1968 et qui sera le départ d'une carrière exemplaire. Celle de son mari, professeur d'université lui aussi, l'entraîne à Lyon dans les années 1970 mais réside à Manevieux, à 20 kms de cette ville ...dans un ancien domaine viticole. Puis elle sera nommée en 1980 recteur d'académie de la Région Champagne-Ardennes ...un autre vignoble. Ce sont des renseignements qu'elle m'a donnés dans un courrier amical, écrit de sa main, daté de fin 2004 et répondant à une invitation de ma part qu'elle n'avait à son grand regret été en mesure d'honorer en raison de son état de santé. Mais revenons à cette thèse, un ouvrage de 650 pages, au tirage limité, épuisé en trois mois et jamais réédité, qui fait encore autorité de nos jours en matière de géologie, de climatologie, de viticulture, de rapports humains, liés à une région qu'elle affectionnait intensément et où le nom de notre commune y est cité de très nombreuses fois. Son titre évocateur: LE VIGNOBLE DE LA COTE BOURGUIGNONNE  Fondements physiques et humains d'une viticulture de haute qualité, une édition Les Belles Lettres publiée en 1967. Curieusement, jusqu'à ce jour, la municipalité de Marsannay s'est montrée très ingrate à l'égard de cette ambassadrice de haut niveau. Elle serait bien inspirée de réparer rapidement cette injustice en associant son nom à une rue, à une place, à une salle, à un évènement, à une manifestation, abondamment fréquenté.


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  • Véritable petit livret rouge de la municipalité, le Guide de rentrée 2009-2010 est, depuis quelques jours, entre les mains de tous les habitants de Marsannay. Destiné à fournir à une majorité de lecteurs et surtout aux nouveaux arrivants de très nombreuses informations sur tout ce qui peut contribuer à leur faciliter la vie de tous les jours, son utilité est incontestable. Comme l'est aussi sa raison d'être, à savoir un incomparable outil de propagande financé par le contribuable. La couverture, un puzzle sans doute porteur d'un hypothétique message, savant mélange d'un flou qui se veut artistique et de l'évocation de la nature ornée de quelques objets jetés ici ou là. de quoi faire naître la tentation d'en dresser un inventaire à la Prévert. Mais le défaut majeur de ce document réside dans sa très mauvaise lisibilité, une faute majeure dès lors qu'il s'agit de textes destinés à un large public. Et pourtant Monsieur le Maire, dans son éditorial, n'hésite pas à présenter comme innovante cette "nouvelle identité graphique". En utilisant, dans l'élaboration de sa maquette une police de caractères trop petits et de surcroît d'une graisse filiforme, en atténuant considérablement l'effet de contraste par l'emploi exagéré de couleurs d'impresssion sur des fonds de couleurs inadaptées, le nouveau concepteur désigné semble méconnaître totalement les contraintes qu'il impose à l'imprimeur. Je me suis laissé dire que ce dernier le lui aurait fait savoir en lui retournant sa première maquette jugée inutilisable...!  


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  • Un mot juste pour rappeler une évidence, la période des vacances n'est pas propice aux exercices de communication et il est préférable de s'abstenir plutôt que de brasser du vent, surtout entre le 14 juillet et le 15 août. Aussi le moment est-il venu de remettre sur le tapis une affaire déjà ancienne qui a fait l'objet de questions posées au maire, d'articles rédigés, de démarches effectuées par les conseillers municipaux d'opposition. Une affaire non encore commentée dans ces pages dans le seul but d'attendre les explications du maire hélas renvoyées aux calendes grecques dans un compte-rendu officiel rédigé ainsi:"cette question ayant été posée de façon très officielle, je ne peux donc pas vous répondre pour le moment, mais je ne manquerai pas de revenir sur ce dossier quand j'en aurai l'occasion". Mais de quoi s'agit-il? Vous l'avez deviné, des décisions surprenantes et graves prises de façon autoritaire par le premier magistrat de la commune concernant le choix du concepteur et de l'imprimeur chargés de définir et de donner le jour à une nouvelle présentation du bulletin municipal. Des décisions politiquement hors normes signalées par l'opposition à l'autorité préfectorale qui, usant du langage diplomatique a, par un courrier réponse qui se faisait attendre, très poliment noyé le poisson en légalisant du bout des lèvres le procédé utilisé par cette formule lapidaire à souhait: "sans suite". Mais pour le maire l'alerte aura été chaude, très chaude. (à suivre)


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  • LA TROUPE DIABOLO ENCHAINE LES SUCCES  La troupe DIABOLO créée et animée par Christian et Christiane DALLIERE faisait déjà les beaux jours des réprésentations théâtrales données sur la scène de la Maison de Marsannay. C'était en 1999. (Photo R.Guillet)


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