• L'ineffable plaisir que me procure la lecture des recettes culinaires novatrices et révolutionnaires de notre nouveau chroniqueur ne me fait pas oublier ses récits relatant des épisodes lointains de l'histoire de notre commune. Mais fallait-il que l'un de ses ambassadeurs, nommé par le maire, chargé d'assurer en tous temps et en tous lieux sa promotion et son rayonnement, s'attarde sur une période plus récente et moins glorieuse et lui consacre l'intégralité d'un article. On y retrouve sans surprise les thèmes qui lui sont chers quand il parle de ces immigrés, des mal-logés innocentes victimes de l'exploitation scandaleuse des masses laborieuses par les tenants du capitalisme. C'est un peu comme si je remettais au grand jour les caractéristiques déplorables du vin rosé de Marsannay du temps de l'existence de ces baraques que l'on trouve encore représentées sur l'édition datée de 1967 de la carte Michelin n°66 à l'échelle de 1 cm pour 2 kms, mais dont la carte touristique datée de 1978 à l'échelle de 1 cm par km, publiée par l'Institut Géographique National ne fait heureusement plus mention.


    votre commentaire
  • Dans mon précédent billet, je dois le confesser, l'excitation de mes papilles gustatives prenant le dessus, je n'ai pas appréhendé à sa juste mesure la détermination de notre chroniqueur gastronomique dans son combat contre les idées reçues en matière de recettes culinaires. Dans celle qu'il livre à nos appétits aujourd'hui il nous démontre avec brio que si jusqu'alors les plus fins palais se contentaient de savourer les moules préparées selon des recettes qui ont fait leur preuve, lui, nous propose une autre approche de leur dégustation, n'hésitant pas à briser des tabous allant jusqu'à marier les saveurs des coquillages de mer et celles des gastéropodes terrestres et ce qu'il nous apprend sur les propriétés de leurs coquilles respectives fait monter en moi l'rrésistible envie de croquer à belles dents contenu et contenant. Une véritable révolution qui risque de plonger nos plus célèbres toques étoilées dans une profonde méditation ou de provoquer de furtifs  haussements d'épaules ou plus certainement d'interminables crises de fou rire. Cela me rappelle les envolées lyriques de l'adjointe à la culture et l'indescriptible bonheur que celles-ci ont fait naître en moi lors de l'opération consacrée aux fioles de l'artiste dont je vous parlerai prochainement. En attendant et comme on me l'écrit très gentiment, saisissons les occasions qui nous sont généreusement offertes pour rire un peu. A bientôt.


    2 commentaires
  • La rubrique locale  de notre quotidien vient de s'enrichir d'une chronique culinaire hebdomadaire confiée au nouveau correspondant déjà titulaire de la chronique du temps passé qui, bien installé dans son poste de secrétaire d'un service du tourisme, un emploi réservé aux personnes bien-pensantes, attendait son heure pour apparaître à nouveau sous les feux de la rampe et participer ainsi plus activement à la vaste opération  diligentée par le maire qui consiste à contrôler le plus efficacement possible toutes les sources d'information et de communication municipales. Fortement épaulé par les démarches réitérées du premier magistrat de la commune auprès de la direction du journal, démarches suivies de complaisances de la part de celle-ci (qui pense à cette occasion relancer ses ventes) au point d'accorder à la commune de Marsannay des longueurs de colonnes jamais atteintes qui doivent faire pâlir de jalousie les municipalités voisines. Du jamais vu dans la carrière journalistique, accorder à un nouveau venu un chapeau de présentation à chacun de ses articles où il est nommément cité. Pourquoi ne pas lui délivrer en cadeau la carte de presse tant convoitée? Mais c'est aller un peu vite en besogne sur un chemin semé d'embûches et ce qui devait arriver est arrivé. Un couac retentissant. La recette de son plat du jour au titre un tantinet osé parait s'adresser, bien qu'aucune mention le précise, à des gamins et gamines du cours élémentaire. Agrémentée d'un cours de botanique sur la variété de pommes de terre la plus savoureuse mais la plus chère elle appartient à la cuisine traditionnelle bourgeoise que notre nouveau chef en mal d'étoiles pourtant défenseur inconditionnel du prolétariat semble vouloir défendre en l'améliorant à sa façon. Aprés les rattes sautées comme il l'entend il serait bien inspiré de nous dévoiler ses secrets de fabrication d'une omelete baveuse aux rattes pour six personnes ou encore ceux à suivre à la lettre pour réussir des oeufs au plat façon Père Michel. Nous n'aurons pas l'outrecuidance de le prier de nous donner tous les détails sur sa façon très personnelle de "faire l'andouille". D'autres que lui ont déjà gagné des galons dans ce genre de compétition.


    2 commentaires
  • Je lis sur le blog de Marsannay Demain le compte-rendu intégral du Conseil Municipal du 27 juin dernier. A la page 6 j'apprends le départ à la retraite imminent de deux personnes occupant des postes importants parmi le personnel de la mairie et dont la succession s'avère à la fois indispensable et délicate bien que la coutume affirme que nul n'est irremplaçable. Deux postes, l'un de Directeur ou Directrice Général(e) des Services, l'autre de responsable d'un service du Centre Social qui ne peuvent rester vacants et qui réclament tous les deux des qualités et des compétences particulières de la part des candidats. Pour résoudre ce problème Monsieur le Maire dispose d'un pouvoir discrétionnaire qui lui permet d'embaucher quand bon lui semble des agents territoriaux pour renforcer les services administratifs ou techniques ou pour assurer leur pérennité en fonction de circonstances diverses, maladie, départs à la retraite et personne ne saurait le lui contester pas même les huit élus municipaux de l'opposition. Mais que Monsieur le Maire se croie une fois de plus  à la tête d'une métropole pour s'adresser à des agences de recrutement spécialisées en la matière et qui pratiquent des tarifs hors de la portée d'une commune de 5 300 habitants, c'est pour moi et beaucoup d'autres insupportable. Quinze mille euros pour une offre d'emploi alors qu'à peine la moitié, somme déjà rondelette était prévue au budget, c'est se montrer prodigue et peu soucieux de l'état des finances communales. La rédaction du compte-rendu ne permet pas de savoir si cette somme importante englobe les deux postes à pourvoir. Monsieur le Maire a sans doute cru qu'en y mettant le prix il obtiendrait la garantie des niveaux de savoir-faire et des compétences dont il a besoin pour pallier les déficiences avérées des élus responsables.


    1 commentaire
  • Les éléments statistiques concernant l'évolution de la pression fiscale des impôts locaux au cours des années 2008, 2009, 2010, sont publiés. Ils tombent à point nommé pour dresser des tableaux comparatifs entre les communes du Grand Dijon sur la période correspondant au mi-mandat de nos élus municipaux. Une aubaine pour l'opposition qui publie sur son blog Tous unis pour Marsannay une série de tableaux et graphiques qui apportent la preuve que l'équipe qui nous gouverne a choisi, en pleine crise économique, d'alourdir la charge pesant sur les revenus modestes déjà pénalisés, plutôt que d'envisager des économies sur des budgets ou des subventions pléthoriques. Un exemple, la taxe sur le foncier bâti a progressé de 5,78% plaçant la commune de Marsannay à la dernière place. Il faut s'attendre à ce que Monsieur le maire, conformément à ses habitudes traite l'opposition d'incompétence notoire quand elle s'acharne à comparer des chiffres qui, d'après lui, ne sont pas comparables. C'est sa façon à lui de répondre aux questions qui lui sont posées en bottant en touche comme on lui a appris depuis longtemps à le faire. Toutes les réponses à vos questions sur le blog, Tous Unis pour Marsannay.


    votre commentaire