Je savais que des projets d'articles originaux traitant du passé de notre commune, à publier dans la presse locale, étaient en cours de rédaction. Ils devaient être le fruit d'une collaboration entre une correspondante du journal et l'un des auteurs du livre "De Marcenay à Marsannay-la-Côte" "dont ne subsiste qu'une centaine d'exemplaires en dépôt-vente à l'office du tourisme", organisme totalement controlé par le pouvoir en place où l'auteur du livre, un ancien élu des municipalités antérieures a trouvé un emploi. Un passé qui devait être enrichi de l'histoire  de l'évolution. du mode de vie des pataras depuis des siècles dans le but d'en informer les habitants "récemment arrivés qui découvriront comment se dessinèrent nos rues, arriva l'électricité, coula l'eau sur l'évier, sonna le téléphone". Le BP du 21 juillet m'apprend à ce sujet la naissance d'une chronique hebdomadaire joliment qualifiée patarelle mais, ô surprise, l'article est rédigé à la première personne du singulier, la correspondante n'ayant été autorisée vraisemblablement qu'à prendre la photo de ce nouveau journaliste au nom souvent écorché qui affiche, on le comprend, un sourire de vainqueur. C'est une nouvelle illustration de la mainmise sur l'information municipale par la majorité en place, un exemple de plus aussi dans la récupération par le maire et à son profit des idées et des actions lancées par les élus de l'opposition.

En ma qualité de président-fondateur des OEnofolies de Marsannay, qui organisent régulièrement avec succès des dégustations des trois couleurs de vins de l'appellation intitulées "de la cave à la table", ainsi que chaque année, au mois de juin la fête des rosés autour d'un buffet musical et gastronomique avec le concours de plusieurs domaines viticoles de la commune, je me suis senti agressé par cette initiative inattendue, l'installation sur le terre-plein du rond-point situé sur la route des Grands Crus à la limite sud du territoire de la commune de Chenôve, d'une maquette d'environ quatre mètres de longueur représentant une bouteille de vin au profil évoquant d'autres vignobles que celui de Bourgogne. L'affaire risquait de faire grand bruit malgré une information publiée dans la presse avec photo couleurs et article rédigé sur un ton mesuré et traité de façon humoristique. Heureusement des esprits conciliants ont entamé des échanges de vues qui ont abouti rapidement à une solution raisonnable, l'enlèvement pur et simple de l'objet litigieux, une signalétique qui risquait de porter durablement atteinte à ce qu'elle était censée représenter, la promotion des vins de Bourgogne et plus précisément ceux de notre belle Côte-d'Or. Mais pourquoi ne pas conserver l'idée première en réinstallant au même endroit une nouvelle maquette de mêmes dimensions avec le bon profil. La route des Grands Crus, ces Champs Elysées qui s'ouvrent aux touristes une fois la Porte d'Or de la Côte de Nuits passée, en a un urgent besoin .

Ceux qui, investis d'une fonction d'élus de la majorité qui nous gouverne comme les sans grades appartenant à cette mouvance, qui se sont permis de s'en prendre à ma personne et à ma réputation, ont commis avec l'assentiment probable de leur "supérieur" plus qu'une erreur mais une faute grave qui mériterait sanction. Jusqu'à un changement radical de comportement vis-à-vis de mes représentants élus à part entière et bénévoles de surcroît auquel je ne crois pas assorti d'un mea culpa auquel je crois encore moins, sachez Monsieur le Maire que je considère ces attaques calomnieuses et mensongères que j'ai déjà connues par le passé, comme une déclaration de guerre faisant partie d'une stratégie dont je vais m'efforcer de dévoiler les différentes composantes et à laquelle j'ai la faiblesse de ne pas croire que vous êtes totalement étranger. Est-il nécessaire de vous préciser que si pareilles méthodes étaient de nouveau utilisées par des individus appartenant à votre équipe à peine masqués par un pseudo, cette burqa qu'affectionnent le plus souvent les sournois et les lâches et beaucoup plus rarement les personnes "qui vous veulent du bien", je me verrais dans l'obligation de réagir d'une tout autre façon. A bon entendeur...

Le rendez-vous annoncé a été repoussé et ce n'est qu'en début de semaine que mon amie ne m'a accordé que quelques minutes avec cette entrée fracassante: "j'ai vu que tu avais cloué le bec de ces plumitifs de caniveau, fanfarons mais pas courageux ces mecs là". "Parmi ce tas d'ordures mon attention s'est focalisée sur les commentaires éructés par ce Big Bigleux et de son double Papy Content dans la soirée apparemment arrosée du 1er juin qui en dit trop ou pas assez". "Oui il te traite de danger public et tu n'apprécies pas spécialement mais tu lui répondras sur ce point précis ultérieurement je te fais confiance!".Ce triste sire semble bien connaître la personne avec laquelle tu formes, d'après lui, un super duo". "Et toi la connais-tu comme il l'affirme". "Oui depuis longtemps et beaucoup mieux depuis qu'elle est conseillère municipale d'opposition en guerre ouverte avec l'équipe majoritaire". Arrête!, tu te rends compte de ce que tu m'annonces, elle a, en face d'elle des hommes et des femmes qui peuvent juger de ses difficultés à s'exprimer à l'oral. C'est ce qu'il écrit ce salaud!". "Toi t'en es-tu aperçu?"."Pas du tout, cette personne s'exprime toujours un peu timidement il est vrai avec une extrême politesse et une certaine élégance". "Alors que peut-on en déduire qu'elle est impressionnée pour ne pas dire traumatisée par ses interlocuteurs". C'est alors que je m'exclame comme le commissaire d'une série policière légendaire: mais Bon Dieu bien sûr ce ne peut être que lui. Oui mais voilà, ils sont deux à empêcher, à chaque conseil, cette opposante d'exprimer ses désaccords et de formuler ses propositions. Une véritable obstruction à la liberté d'expression. Un scandale déjà signalé qui pourrait bien ne pas s'éterniser. Du moins je l'espère.

Les limites de mes connaissances informatiques étant vite atteintes j'ai dû faire appel à une amie virtuose du clavier pour qu'elle fasse dire à mon ordinateur ce qu'il savait sur l'origine des commentaires à caractère diffamatoire qu'il a enregistrés récemment. Elle a commencé par les lire attentivementi et elle a souvent ri au point de m'étonner d'abord de m'agacer ensuite jusqu'à ce qu'elle me dise: "ce qui m'amuse c'est la bêtise de ces malappris qui s'imaginent que tu vas rester de marbre et attendre placidement leurs prochaines grossièretés sans penser aux volées de bois vert qu'ils vont prendre en retour en pleine figure". Et elle prend des copies suivies d'une mystérieuse manipulation que traduit l'imprimante par deux colonnes de nombres constitués d'une dizaine de chiffres imprimés en rouge sur une feuille qu'elle joint d'un geste ostensiblement rapide aux copies déjà effectuées. Puis elle me quitte à toute allure comme si elle piaffait d'impatience pour résoudre le problème que je lui avais sommairement exposé. A peine une heure s'est écoulée et je l'entend me dire au téléphone " tes deux gugusses La Big Leuse et le Papy content sont en réalité une seule et même personne en ajoutant "et c'est presque certainement un homme" poursuivant sur un ton perfide "oui ce ne peut être qu'un bonhomme pour balancer pareilles insultes aussi vulgaires que lourdingues, une femme s'exprimerait de façon beaucoup plus polie mais pas moins vacharde pour autant". Elle ajoute je dois maintenant t'interroger pour me faire une idée du comment et du pourquoi ce drôle de  type t'a aussi vulgairement agressé. Ma tentative pour en savoir plus est coupée net," j'ai la preuve irréfutable qu'il s'agit bien d'une seule et même personne, je la conserve bien au chaud mais  je te la communiquerai en cas de besoin"... Sur ce, nous prenons rendez-vous pour le lendemain. La suite dans un prochain billet.