• Terrible déception doublée d'une colère que je sens monter en moi à la suite de la lecture de cette double page consacrée à la commune que j'ai choisie voilà cinquante ans pour y passer plus de la moitié de mon existence. Devenue célèbre dans le monde entier en quelques décennies, non par la grâce de ceux qui l'ont dirigée mais par des vignerons qui se sont montrés à la hauteur en produisant et en exportant un des vins rosés les meilleurs de la planète. Marsannay Porte d'Or de la Côte de Nuits. Marsannay, premier village viticole rencontré par les touristes visitant le vignoble de la Côte-d'Or du nord au sud. Marsannay, dans l'attente d'un agrément favorable pour un classement de quelques-uns de ses meilleurs climats en premiers crus. Ces climats que des personnalités compétentes, convaincantes en s'exprimant en des termes extrêmement élogieux, animées d'une passion que nos dirigeants ignorent, verraient bien inscrits sur le prestigieux catalogue de l'UNESCO. De tout cela pas la moindre allusion dans les réponses de notre maire à cette question posée par la journaliste "quels sont les atouts de votre commune?"Il préfère placer sa rodomontade favorite,"nous appartenons au Grand Dijon, au sein duquel je suis vice-président, ce qui nous confère des avantages bienvenus". Difficile de se montrer plus vaniteux ...et plus ridicule.


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  • C'est une histoire abracabrantesque qui débute ce mardi 23 novembre, jour de distribution d'un exemplaire du quotidien local, cadeau de Monsieur le maire, (je ne l'ai appris que quelques jours plus tard par des amis étonnés de ne pas trouver trace, sur ce blog, d'informations susceptibles, selon eux, d'attirer mon attention et de provoquer le commentaire un brin caustique du misérable diseux que je suis. Elle ne présente pas grand intérêt pour les lecteurs. Aussi je la raconteà grands traits, ne serait-ce que pour tenter de justifier mon mutisme. Donc, ce 23 novembre, de bon matin, je trouve deuix exemplaires du Bien Public dans ma boîte aux lettres. Considérant que c'est là une erreur du porteur qui sera réparée dans la journée, j'attends le soir avant de classer l'exemplaire inutile dans mes archives conservées un mois durant. Et je lis rapidement, trop rapidement mon journal et prends connaissance des avis de décès et, dans l'édition de Dijon, des articles concernant Marsannay, publiés en page 8, sans poursuivre ma lecture, les pages suivantes n° 10, 11, 12, 13, étant consacrées à d'autres communes. Alerté par des amis comme je l'indique ci-dessus qui, dans un premier temps ne se souviennent plus de la date de parution, je procède à quelques investigations. Quelques jours d'attente encore et ô surprise, la lettre du maire et l'exemplaire cadeau me sont adressés par une personne qui me dévoilera par mail, avec une courtoisie exquise son identité. D'autres amis m'ont fait parvenir en pièces jointes tout ou partie des documents convoités et je suis maintenant en possession de plusieurs exemplaires des pièces à conviction qui feront l'objet, dès demain, de mes commentaires probablement acidulés.


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  • Dans mon dernier billet le n'ai levé qu'une infime partie du voile en n'évoquant que le cas de la rue Dardelain. Il y a mieux encore et Monsieur le Maire qui en la circonstance devrait plutôt afficher profil bas a tenu à se justifier avec autorité en usant à peu de choses près de la formule qui lui est chère quand il répond à ses opposants à savoir, on ne vous a pas attendus pour agir, ce qui dans la plupart des cas n'est ni tout à fait vrai ni tout à fait faux. Emporté par son élan notre maire a dressé une liste impressionnante des recherches restant à faire en matière d'identification des proprétaires concernés afin de déterminer une fois pour toutes les limites des parcelles de terrain qui appartiennent ou n'appartiennent pas au domaine public donnant ainsi la véritable dimension du désastre. Mais jugez plutôt, je cite:"A ce jour 26 rues ou impasses de la commune appartiennent encore à des copropriétaires notamment dans le secteur d'activités économiques, mais quelques unes  aussi au Bourg ou à la Champagne Haute. Le réquisitoire d'un procureur ne serait pas plus précis. Il ne cite pas la rue des Géraniums qui est à mon sens un des cas les plus "gratinés". Construite il ya une soixantaine d'années elle appartient encore au domaine privé !!! Comment imaginer que depuis des décennies les maires qui se sont succédés n'aient prêté aucune attention à ce qui s'apparente à une mise à jour permanente de l'histoire de la commune qui fait partie de son patrimoine. Suivre son évolution, en respecter ses particularités et son cachet, s'assurer que les plans et documents faisant référence sont à leur image, s'intéresser aux raisons pour lesquelles telle parcelle a été frappée de servitude pour assurer un passage, devenu chemin ou route... bref une mission autrement exaltante que celle qui consiste à distribuer des porte-clés aux membres du CMJ à l'occasion de leur visite de la mairie. Fallait-il attendre une décision du Conseil Constitutionnel daté du 6 octobre dernier pour s'atteler à ce problème dont on découvre qu'il n'est ni facile ni rapide à résoudre. Fallait-il solliciter le Grand Dijon qui a donné une réponse plus polie que positive accompagnée d'un motif qui diffère l'aide espérée. C'est là aussi un aveu d'incompétence notoire fait à des collègues qui en apprécieront le bien-fondé. 


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  • Le blog Agir pour Marsannay révèle à ses lecteurs une des dernières bourdes commises par la municipalité. Par courrier, les conseillers municipaux de l'opposition ont, de façon très officielle et très courtoise attiré l'attention de Monsieur le maire sur une remarque pleine de logique et de bon sens que leur a faite un habitant de Marsannay. L'étonnement et l'indignation de celui-ci ont pour cause la remise en état récente de la rue Dardelain qui en avait certes bien besoin mais qui, tenez-vous bien, n'appartient pas au domaine public. Il est aberrant de constater que personne parmi nos gestiionnaires, ni le maire, ni l'adjoint chargé des travaux, ni les services technique et administratif de la mairie n'a pensé à vérifier l'essentiel avant de passer un marché à une entreprise qui aurait pu l'entraîner dans un procès intenté contre elle par les véritables propriétaires du bien ainsi transformé. Monsieur le maire ignorerait-il que le droit de propriété s'oppose à toute action non conforme à la législation qui seule permet dans des conditions très précises d'en modifier la nature? Autre hypothèse, des contacts ont eu lieu avec les proprétaires et ceux-ci ont donné leur accord. Alors s'agit-il d'un cadeau, d'un marchandage, avec des promesses, une contre-partie? Autant de questions auxquelles notre maire va devoir répondre autrement que par le mépris et l'arrogance à l'encontre d'élus à part entière qui sont en droit d'attendre des réponses argumentées et crédibles à leurs interrogations.


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  • Le Bien Public du 5 novembre nous signale à la rubrique locale sous la plume légère d' A.G., que "Romain Détot, chef et propriétaire du restaurant Les Gourmets à Marsannay, a été choisi pour représenter la cuisine française à Dallas, dans le cadre d'un échange de grands cuisiniers...Romain Détot partira aux Etats Unis du 11 au 18  novembre. Chaque jour il proposera un menu pour lequel les clients auront le choix entre trois entrées, trois viandes et trois poissons. Un dîner de gala viendra clore cette French week, composé de trois plats accompagnés d'amuse-bouches, de fromages et bien sûr de bons vins de Bourgogne". Voilà un professionnel au savoir-faire reconnu qui participe de façon concrète au rayonnement de la France, de la Bourgogne, de Marsannay aussi, dans le monde. Monsieur le Maire sera, je pense, une fois n'est pas coutume, d'accord avec moi.


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