• Je vous annonçais dans mon dernier billet la révolution proclamée par le maire dans les procédés de désherbage des espaces verts. Elle a fait l'objet de la totalité de la page 2 du premier cahier du BP du 1er avril. Une première remarque s'impose, l'importance un tantinet ridicule donnée à l'évènement heureusement ramenée à une plus juste dimension avec humour par le rédacteur de l'article quand, à deux reprises il fait allusion aux fleurs de pissenlits qui risquent d'envahir la pelouse du terrain de foot-ball. A cette "révolution" notre premier magistrat y réfléchit depuis longtemps, "nous suivons depuis cinq ans les comités de pilotage organisés par le Grand Dijon, afin de réduire les épandages de pesticides". Il ne précise pas si le personnel communal affecté à ces tâches a bénéficié à l'occasion de ces réunions de cours de formation ou de perfectionnement. Manifestement non puisque la municipalité (le maire et ses adjoints) a décidé de confier le désherbage communal à la jeune entreprise Desherbeco avec l'accord de la commission de travaux (un de ses nombreux satellites)s'empresse-t-il d'ajouter. L'effet d'annonce est très bien orchestré, pas moins de cinq adjoints sur sept sur la photo malencontreusement entachée d'une regrettable faute de cadrage qui fait apparaître le mot zero écrit en toutes lettres dans l'espace laissé libre pour une bonne visibilité de l'affiche annonçant l'opération entre le maire et le maire adjoint qui est du plus mauvais goût. Techniquement les méthodes préconisées par l'entrepreneur pour lutter efficacement contre la mauvaise herbe ne calment pas  mon pessimisme quand celui-ci énumère les différents moyens dont il dispose, par flamme, rayon infrarouge, procédé mécanique, par eau sans toutefois supprimer les pertes de gaz ou d'eau! Fort heureusement il ajoute "les techniques que j'emploie n'interviennent qu'une fois l'herbe poussée". Me voilà rassuré, je ne serai donc jamais privé du flamboyant parterre de fleurs de pissenlits qui donne de la couleur au charmant petit espace vert que j'ai la chance d'avoir sous mes fenêtres mais laissé à l'abandon depuis des mois. Honni soit qui mal y pense.


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  • L'espace que le BP met à disposition de l'équipe dirigeante dans ses pages d'informations générales et locales, équipe élue rappelons-le avec seulement 43,71% des suffrages exprimés, autorise celle-ci à développer comme bon lui semble, tel ou tel sujet, les plus farfelus comme les plus sérieux. C'est ainsi qu'en ce jour de 1er avril, deux pages entières ont été consacrées à la ville de Marsannay (5362 habitants) une disproportion qui faisait penser dans un premier temps à un gigantesque canular. Et bien, pas du tout, aucun démenti le lendemain, donc des informations à prendre en compte et à apprécier dans la brutalité de leur annonce et dans l'impact qu'elles peuvent avoir sur une population particulièrement concernée, mais comme toujours laissée dans la plus totale ignorance des intentions d'un maire qui, de façon légale certes, n'en fait, en réalité, qu'à sa guise. Les conseillers municipaux d'opposition, étaient les premiers surpris comme le simple lecteur que je suis. Un comble! En page 2, sur cinq colonnes, est présentée l'opration "zéro phyto", une révolution dans le désherbage des espaces verts. En page locale, sur cinq colonnes également un autre sujet, véritable problème de société celui-là, l'installation sur deux sites, avant la fin de l'année, de la vidéoprotection en employant un langage rassurant, de la vidéosurveillance en employant un langage réaliste et inquiétant. D'autres commentaires très prochainement.


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  • Alors qu'il s'est montré réticent à l'adhésion de la commune viticole qu'il dirige à l'association chargée du dossier d'inscription aux climats de Bourgogne, alors qu'il s'évertue avec de moins en moins de conviction il est vrai à faire avancer le projet resté fumeux de son écoquartier en totale contradiction avec la préservation des lieux-dits de l'appellation marsannay et dont une majorité de propriétaires des terrains ne veulent pas entendre parler et qui vont prochainement le lui faire savoir, alors qu'avec son projet de ludomaine dont on ne connaît ni le coût, ni l'emplacement exact ni la nature des équipements, il achète des terres propices à la culture de la vigne, notre maire a osé aller plastronner ostensiblement aux côtés des élus départementaux et régionaux du plus haut niveau participant à l'émouvante et grandiose cérémonie organisée  à l'occasion de la signature de la charte des climats.  (voir la photo grand format publiée dans le BP du samedi 9 avril). Quelle hypocrisie!


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  • C'est avec circonspection que , de bon matin, j'ai parcouru d'abord les titres puis lu les articles de mon quotidien daté du 1er avril. En fond sonore ma radio diffusait l'émission dans laquelle l'humoriste à la critique impitoyable Guy Carliier s'en prend quotidiennement dans sa "douche froide" à tel ou tel personnage appartenant à n'importe quelle activité manuelle ou intellectuelle qui s'est fait remarquer par ses déclarations ou ses comportements. En ce jour où l'information au titre ravageur peut introduire le doute dans les esprits les plus instruits, il a pris pour cible l'ensemble de la presse et plus particulièrement un journal d'audience natiionale dont j'ai oublié le nom qui, sur quatre pages a-t'il précisé, annonçait, preuves à l'appui, une reprise de l'activité économique. Et de conclure par un bon mot en évoquant "ces poissons d'avril qui tentent de divertir la bande (le banc) de thons qui cherche à les découvrir. Me sentant concerné je n'ai pas pu retenir un éclat de rire salutaire en ces temps de morosité extrême. Mais revenons à Marsannay, présentée comme la commune phare  de la région qui occupe dans cette édition un espace encore jamais atteint. Vraies ou fausses ces informations vont provoquer des remous dans l'opinion et nourrir de nombreux commentaires dont les miens exprimés sans retenue dès que possible. Démenties ou confirmées il faut attendre la prochaine édition retardée par la grève d'une partie du personnel du journal.


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  • C'est à la hussarde que le maire entendait obtenir l'accord d'un de ses projets en prenant de vitesse les élus d'opposition en les convoquant la veille pour le lendemain. C'est raté. Quatre étaient là et bien là, comme un certain observateur objectif, auteur du compte-rendu publié dans le BP du 25 mars dernier. Un compte-rendu qui fera date dans les annales municipales. Jamais l'ambiance dans laquelle baignent les échanges verbaux entre le maire et les conseillers de l'opposition n'a été relatée avec autant de réalisme et de vérité. Un article dont le chapeau donne le ton, jugez plutôt. "Dans une ambiance surchauffée s'est tenu, mercredi soir, un conseil municipal extraordinaire portant sur l'acquisition de terrains appartenant jusqu'ici à des gens du voyage". Et de poursuivre avec une liberté de langage que je ne me permettrais pas d'utiliser moi-même," qui dit conseil municipal extraordinaire dit forcément ambiance des grands soirs. Remonté comme une pendule contre certains membres de l'opposition, le maire, Jeaan-François Gondellier, avait réuni...Après plus d'une heure de débats et après avoir parcouru l'histoire de long en large, le rachat de cette zone de 2167 m² située à proximité de la Maison de Marsannay a été soumis au vote du conseil... mais une suspension de séance de cinq minutes réclamée (et obtenue) par les  quatre membres de l'opposition, retardera l'échéance. Quelque peu énervés par la précipitation des convocations et des informations concernant l'ordre du jour ceux-ci ne voteront finalement pas dans le sens de l'ordre du jour (deux abstentions, deux contre. Les raisons? On émet une réserve sur l'acquisition des terrains qui sont en appellation Marsannay rosé et Bourgogne. On ne souhaite pas que le projet du ludomaine autour de la Maison de Marsannay empiiète sur des terrains à vocation viticole, précisent-ils d'une seule voix. Peu importe finalement pour Jean-François Gondellier qui, grâce à l'appui massif de ses conseillers, a pu finaliser l'affaire et faire voter le projet en toute tranquillité" Ce n'est pas la première fois et pas la dernière, hélas.


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