Avec une ferveur et une dévotion non encore atteintes à ce jour, le chef des Faiseux qui nous gouvernent vient de répondre à trois questions posées par un journaliste anonyme, une interview publiée dans la presse quotidienne en page 06 du cahier local du 29 janvier sous le titre QUESTIONS A Jean-François Gondellier Maire de Marsannay-la-Côte (sans plus). Un entretien présenté comme le prolongement du discours prononcé à l'occasion de la cérémonie des voeux au personnel communal et dont le compte-rendu appelle quelques observations. Sur la forme d'abord. Cet entretien a-t-il été pris sur le vif ou mûrement réfléchi et monté de toutes pièces? Je choisis cette dernière interprètation en raison du style utilisé par le maire qui relève plus de l'écrit que de l'oral et qui me fait douter de sa spontanéité. Un entretien d'origine imprécise donc qui semble s'être déroulé ensuite de façon traditionnelle mais strictement limitée au jeu des questions-réponses. Trois questions laconiques mais d'une précision telle, qu'elles contraignent l'interlocuteur à se dévoiler totalement. Des réponses encadrées de guillemets qui, s'ils en assurent l'authenticité privent celui qui se livre avec autant de soumission, de la pirouette facile qui consiste à dire "je n'ai jamais tenu de tels propos". Des guillemets assimilables aussi à un étau ou aux mâchoires dévorantes d'un piège tendu par qui ? pourquoi ? Sur le fond ... ce sera très prochainement.