• Jeudi soir aux infos régionales de France3 un court reportage présente le vice-président de la Banque européenne d'investissement annonçant avec une satisfaction affichée l'attribution d'un prêt de 200 millions au Grand Dijon représenté par son président visiblement satisfait par la mise à sa disposition d'une telle manne financière destinée à la construction de son tramway. L'information publiée le lendemain par la presse locale en page 9 m'apporte quelques détails qui me donnent le vertige. "L'investissement total du tramway du Grand Dijon est estimé entre 400 et 450 millions d'euros. Le Grand Dijon apporte 286,9 millions d'euros", le reste provient de l'Etat, du Conseil Régional, du Conseil Général et du Fonds européen de développement régional. Rien concernant l'étalement de la dette et les modalités de remboursement. On ne me fera pas croire qu'un investissement de cette importance sera en grande partie financé par le prix du ticket des usagers et sans conséquences importantes sur le budget des ménages. Les contribuables de Marsannay  vont devoir, sans consultation préalable, participer d'une façon ou d'une autre au remboursement de ces emprunts assortis des intérêts qui vient s'ajouter  à celui généré par l'endettement gigantesque de leur commune. Et ce pour un mode de transport dont ils ne vont pas bénéficier. Notre maire qui adore se parer du titre de vice-président du Grand Dijon serait bien inspiré de donner quelques explications à ce sujet à leurs représentants, lors de la réunion du conseil municipal de ce soir par exemple, même si la question ne figure pas à l'ordre du jour.


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  • A Marsannay, les finances ont commencé d'être mises à mal, il y a de ça plus de trente ans, depuis le jour où un directeur d'un groupe scolaire de la commune entouré de quelques connaissances s'est fait élire assez facilement maire d'un bourg de trois mille habitants. C'était en 1971. Il succédait à un entrepreneur de bâtiment local rompu aux techniques de gestion tant financières que professionnelles qui n'a exercé ses fonctions de maire que de 1966 à 1971, un laps de temps réduit mais suffisant pour créer le SICODI, le Syndicat Intercommunal de la Côte Dijonnaise, l'embryon de ce qui aurait pu devenir au fil du temps une agglomération de communes de même type si...Ses premiers travaux furent l'amélioration attendue des conditions de vie des habitants en procédant à la pose des canalisations pour la distribution de l'eau potable et l'évacuation des eaux usées. Le directeur d'école lui, n'a pas mis longtemps pour s'apercevoir que ce syndicat de caractère rural sur lequel il ne disposait de réels pouvoirs, risquait de le gêner dans ses décisions à venir. Aussi prit-il rapidement la décision de l'expédier à Gevrey-Chambertin chez un de ses confrères et coreligionnaire avec la ferme mais non avouée intention de le mettre en veilleuse avant d'en assurer la lente agonie. Alors commençait une ère nouvelle où le maire qui ne supportait pas les conseils et encore moins les avis contraires (déjà), allait se lancer dans des investissements coûteux hors de proportion avec les possibilités financières d'une commune de trois mille habitants (à suivre)


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  • L'annonce brutale, il y a tout juste une semaine du décès de Jean Ferrat m'a plongé dans une tristesse difficile à supporter. L'hommage qui lui a été rendu est à la mesure de son talent et ses chansons maintes fois écoutées et toujours appréciées avec le même bonheur à la clé tournent plus que jamais dans toutes les têtes.
    Personnellement j'éprouve plus que le regret,le remords de n'avoir pas su vous remercier pour le cadeau que vous m'avez offfert depuis le jour déjà lointain où vous avez
    décidé sur un coup de foudre de vous retirer dans ce petit coin de montagne ardèchoise. De n'avoir pas su vous dire combien j'ai aimé, à vous rendre jaloux, jusqu'à en perdre la raison et ne savoir qu'en dire votre môme qui me faisait penser à la p'tite Lily de Pierre Perret. Vous me l'avez présentée sur un rythme à trois temps, une valse presque musette.Elle n'jouait pas les starlettes, n'portait pas des lunettes de soleil, n'posait pas pour les magazines mais tout simplement travaillait à l'usine, à Créteil. De n'avoir pas su vous dire qu'à Marsannay ma colline est, elle aussi recouverte de vignes. Elles ne courent pas dans la forêt et le vin sera tiré. C'était hier une horrible piquette, c'est aujourd'hui un des meilleurs vins (rosés) de France. De ne pas avoir su vous dire tant et tant de choses. Mais de vous dire maintenant qu'avec votre volonté constante d'exigence et de perfection vous m'avez fait découvrir la véritable dimension de ce que vous avez joliment appelé la douleur du partir. Vous dire enfin que vous avez depuis longtemps et pour toujours une large place dans mon coeur.


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  • Notre petit faiseux a choisi son public, les jeunes pré-adolescents, scolaires, sportifs ou conseillers municipaux en herbe. Un public plus malléable mais surtout moins turbulent et  moins contestataire que celui qui remplissait la grande salle de la Maison de Marsannay lors de la réunion publique du 17 décembre dernier. Des esprits débordant d'idées pas toutes réalisables certes mais souvent empreintes de bon sens, ce bon sens qui fait manifestement défaut aux faiseux qui les encadrent. Des exemples? La construction à grands frais d'un palais des sports en oubliant les parkings ou bien le projet de construction d'un ensemble immobilier sur un terrain inondable sans tenir compte de la circulation des centaines de voitures appartenant aux occupants sur des voies déjà fortement encombrées et des carrefours non aménageables à la limite de saturation. Des réalisations passées ou à venir que ces jeunes qualifieraient à coup sûr de stupides si on avait le courage de leur demander leur avis. Mais ce public est ravi de faire l'objet de tant d'attentions de la part de personnalités soucieuses de soigner leur image de marque par le biais d'une mise en scène qui frise le ridicule quand elle est excessive comme cette profusion de dossiers recouvrant le bureau du maire en page de couverure du dernier bulletin municipal.


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  • Les faits se sont déroulés hier en fin de matinée. Alors que je venais d'accomplir mon devoir de citoyen en allant glisser mon bulletin de vote dans l'urne, je vous ai croisé, Monsieur le Maire dans l'allée, déserte à cet instant, qui conduit du parking de la Maison de Marsannay à la salle Jean Pathie où vous veniez sans doute vous assurer et cela vous honore, du bon fonctionnement des deux bureaux de vote installés en ces lieux. Nous nous sommes presque frôlés et vous ne pouvez pas invoquer l'excuse qui consisterait à prétendre que vous ne m'avez pas vu ou pas reconnu. Je vous ai suivi du regard et vous n'avez pas daigné accorder au diseux très bavard il est vrai que je suis le moindre signe de politesse qu'un élu de votre rang se doit d'afficher. Le masque hautain, le regard droit devant vous vous m'avez totalement ignoré et je vous en remercie car si je vous savais capable de travestir ou de dissimuler la vérité, de traiter vos opposants comme des moins que rien, d'accorder des faveurs à vos amis, j'ignorais jusqu'à ce jour que vous aviez tout à apprendre des règles les plus élémentaires de la courtoisie. Sachez cependant que certains de vos proches collaborateurs (ils se reconnaîtront), de très anciennes connaissances, se sont comportés à mon égard à cette occasion en hommes d'agréable compagnie et je les en remercie très sincèrement. Mais, j'y pense soudain, je vous avais par déférence attribué le titre de grand faiseux, c'est le très petit que vous serez désormais pour moi.


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