La rareté, dans la presse locale, d'informations traitant d'importants sujets d'actualité est généreusement compensée par la profusion de celles qui permettent à Monsieur le Maire et ses adjoints de se montrer presque quotidiennement dans les pages réservées à notre commune. Elles font état d'une activité sociale et culturelle pour lesquelles les élus de la majorité au pouvoir récoltent les fruits d'un dévouement méritoire de la part de bénévoles, une race d'individus en voie de disparition imminente qui va, dans les mois à venir,se faire cruellement sentir à Marsannay. Tant d'associations, c'est une richesse pour la commune et la municipalité le sait bien en tentant de faire croire, à leurs membres et à leurs dirigeants ainsi qu'aux lecteurs par leur participation affichée et en bonne place pour la photo aux réunions statutaires, que c'est, en sous-entendu, grâce à eux, que tout fonctionne correctement, plus que ça, à merveille selon les écrits de l'attachée de presse personnelle de notre premier magistrat. Mais le ver est dans le fruit depuis le jour ou certaines d'entre elles, les sportives d'abord, les culturelles ensuite, toutes atteintes d'une folie de croissance démentielle incompatible avec la taille de la commune, ont dû céder à la tentation d'engager des professionnels appointés dont la rémunération pèse très lourd sur le montant des subventions plus que jamais nécessaires, revendiquées, et jusqu'à présent accordées. Un véritable acte de soumission jamais ouvertement exprimé mais toujours respecté. Et pourtant, des associations solidement attachées à leur liberté de mouvement existent  et se portent bien.  Elles n'auront jamais recours à cette subvention providentielle dont l'attribution généralisée, va, par ces temps de crise économique et financière majeure, poser quelques problèmes budgétaires dans les heures qui viennent.