C'est un fait, Marsannay possède depuis plus d'un demi-siècle des associations particulièrement actives. Celles concernant plus spécialement la gymnastique, le sport de balle en équipe, la musique sous les traits d'une harmonie, vite rejointes par d'autres, sportives et culturelles, créées par le Cercle Laïque, étaient en ce temps-là des pionnières dans la région. Elles donnaient entière satisfaction à leurs adhérents qui, en retour et à titre bénévole assuraient et contrôlaient à la fois leur pérennité et leur développement. Jusqu'au jour où des élus assoiffés de pouvoir trouvent en ce "terreau associatif" un merveilleux moyen  de propagande pour justifier au fil du temps, plus de trente ans, leur extravagante politique d'investissements.

Est-il besoin de rappeler l'acquisition à prix d'or de la Maison des Sociétés suivie de peu par la construction de la Maison de Marsannay réservée exclusivement durant plusieurs années à des manifestations locales, la construction d'un stade avec tribunes couvertes capable d'accueillir des équipes de renom régional voire national, ce qui n'a jamais eu lieu. Et la liste n'a jamais cessé de s'allonger en raison d'une augmentation providentielle mais éphémère du nombre d'habitants. Une salle de sport au Rocher, une autre à la Champagne-Haute et pour terminer en beauté un complexe luxueux sportif et culturel sans parking à l'espace Wallon en lieu et place d'un parc qui faisait le bonheur des élèves d'une école maternelle et des habitants du quartier.

Un ensemble immobilier, un fardeau financier aggravé par les frais d'entretien et de chauffage et disproportionné par rapport aux capacités financières de la commune et aux conséquences catastrophiques dont notre maire ne veut pas entendre parler. Mais les faits sont têtus et en cette période de crise généralisée la sortie de l'impasse risque d'être douloureuse.

L'assemblée municipale se réunit ce lundi 2 juillet une dernière fois avant la période de vacances. Et pour la première fois depuis bien longtemps j'attache une attention particulière à l'ambiance dans laquelle cette "confrontation" entre majorité (relative) et opposition va se dérouler. Plus qu'aux sujets pourtant importants énumérés à l'ordre du jour dont je n'ai pas encore connaissance.

Car les relations entre les différentes sensibilitès qui n'ont jamais été d'une courtoisie exemplaire, c'est le moins qu'on puisse dire, se sont, ces dernières semaines, considérablement envenimées, et pour cause !

Le maire foulant du pied le respect des opinions d'autrui comme les principes élémentaires de la démocratie qu'il prône hypocritement par ailleurs, a fait le ménage en employant les grands moyens qui sont les siens. Ceux avec qui il entretenait jusqu'alors du bout des lèvres des relations protocolaires apparemment satisfaisantes, il les a, à la surprise générale, pris pour cible, dans un tract imprimé en couleurs sur papier couché payé par le contribuable et distribué à la population, en les accusant de tromper l'opinion. Et de mettre en exergue quelques citations sorties de leur contexte et trè peu convaincantes. Quant à la conseillère d'opposition qui alimente le blog Tous  unis pour Marsannay, il a réservé à son encontre l'arme la plus humiliante, il l'a traduite en son nom personnel en justice. Jugement reporté en raison d'un dossier incomplet. De la part du premier magistrat de la commune cela fait plutôt désordre!

Pour la quatrième année l'ssociation Jardins et Vergers propose aux grands et petits sa fête des Epouvantails dans les jardins familiaux de Marsannay, site de St.Urbain, le dimanche 17 juin à partir de 12 heures

Les épouvantails seront mis en place par les jardiniers le dimanche 17 au matin, pour une déambulation publique dans l'après midi de 14 à 18 heures.

Cette année, NASSER VOLANT, magicien au plan mondial des plus beaux spectacles aériens qui a fait ses premières armes à Marsannay il y a une vingtaine d'années, installera dans le verger un jardin du vent avec des girouettes, des mobiles et tous objets aériens captifs. si le dieu Éole répond favorablement à l'invitation qui lui a été adressée par le président de l'association Gilles Sallic.

Il est conseillé aux visiteurs d'utiliser le parking de la salle du Rocher et les accotements de la route D108 entre Marsannay et Perrigny. Accès piétons par la rue des Barres. Repas tiré du sac et barbecue possibles. Chapiteau installé sur place. Activités diverses.

Il

Non ce n'est pas à Marsannay, du moins pas encore, que les élus de l'opposition ont ainsi manifesté leur colère. C'est sous ce titre qu'un article publié le 24 mai dans la rubrique locale de Chevigny-Saint-Sauveur, commune de la 2° circonscription de Dijon (6775 électeurs inscrits) un compte-rendu de séance du conseil municipal rédigé de façon objective comme je souhaiterais en découvrir dans mon quotidien après chacune des réunions de notre assemblée municipale, m'apprend l'incident.

 Le chapeau de l'article dit ceci :"Afin de protester contre l'attitude du maire à leur encontre, lors du conseil municipal, le groupe d'opposition a quitté la séance. ...La séance avait pourtant débuté normalement avec.... Le premier véritable désaccord entre majorité et opposition est apparu suite à une délibération concernant ... Puis est arrivée la délibération sur ...C'est là que X, lassé de voir le maire traiter les propositions de l'opposition par-dessus la jambe, décide de concert avec ses collègues, de quitter la séance".

Cette relation des faits fait apparaître une totale ressemblance avec ce qui se passe depuis de nombreux mois dans notre commune. Alors, un exemple à suivre?

Muet ne veut pas dire inactif et ceux qui s'étonnent de mon silence et parfois s'en inquiètent, - je les en remercie au passage -,doivent comprendre qu'alimenter au jour le jour une rubrique objective mais très critique sur le comportement d'une équipe dirigeante qui se dit majoritaire n'est pas chose aisée et l'est d'autant moins quand les élus d'opposition attaqués avec une virulence extrême par le premier magistrat de la commune se conduisant en vérittable potentat, encaissent sans broncher ces outrances et ces perfidies

A Marsannay, la pensée unique est de règle. C'est celle du maire et de son équipe. Ell est véhiculée non pas par des contacts directs avec la population, par des échanges lors de réunions publiques par exemple, mais beaucoup plus confortablement et sans aucun risque par des outills d'information transformés en moyens de propagande aux frais du contribuable, il s'agit du bulletin municipal mais pas seulement. S'y ajoutent en cours d'année des publications en version luxueuse. annonçant le plus souvent des réunions de quartier (nous y reviendrons) signes, parait-il, d'une démocratie exemplaire. La dernière en date ne fait pas dans la dentelle, elle prend pour cible les élus d'opposition jusqu'alors traités avec une relative précaution et les accuse de tromper l'opinion. Un procédé scandaleux et peu courageux. De source généralement bien informée j'apprends qu'une riposte musclée est en préparation. L'effet boomerang, une fois de plus, n'a pas eu lieu. Et c'est dommage.