• Un ami à qui je confiais mon étonnement de voir de nouveau l'état de propreté des caniveaux de nos rues se dégrader, m'a répondu sur le ton de la confidence que la balayeuse était en panne mais qu'il ne fallait pas le divulguer. Bigre!, un secret d'état pour un incident aussi banal mais qui néanmoins mérite réflexion. Que l'engin dont l'aspect s'apparente plus à un joujou mécanique pour enfants qu'à un matériel destiné à des travaux de longue durée, soit déjà à bout de souffle, cela n'a rien d'étonnant. Ce qui l'est davantage c'est l'erreur d'appréciation de Monsieur le maire, lui qui donne plutôt dans l'extravagance et la démesure dès lors qu'il s'agit de doter sa grande ville de 5272 âmes, d'équipements gigantesques dépassant de beaucoup les capacités financières de la commune dont il est censé orienter et conduire la gestion. Comment imaginer qu'un matériel de ce type assure l'entretien permanent des quarante kilomètres de voirie, c'est la longueur indiquée par le maire lors d'une récente déclaration, un entretien qui coûte cher, c'est exact, une vérité que l'adjoint chargé des travaux semble découvrir mais qui n'est pas visiblement son souci majeur. Bien sûr, l'achat d'un modèle approprié ne saurait être envisageable que dans le cas d'une association de communes utilisatrices. Mais de cette version pourtant réalisée par le SICODI aujourd'hui disparu, nos maires successifs depuis trente ans n'en ont pas voulu, les électeurs non plus. C'est maintenant l'impasse, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres. 


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  • Des noms, des noms, des mots prononcés sous forme d'ultimatum qui me renvoient à mes vingt ans, au temps de l'occupation et de la résistance. Des noms, des noms auxquels les copains n'ont pas voulu répondre même sous les menaces et la torture. Tous fusillés. Des noms, des noms que je croyais bannis du vocabulaire officiel. Et pourtant Monsieur le 7ème adjoint n'a pas hésité à les prononcer lors d'une récente réunion du conseil municipal, en s'adressant à une élue de l'opposition qui, jouant son rôle,  venait d'exposer des questions que lui avaient posées des électrices et des électeurs de la commune qui souhaitaient obtenir des réponses claires de la part du maire qu'elles n'ont pas la possibilité de rencontrer. Merci Madame d'avoir opposé à cette injonction un refus catégorique. Mais au-delà de cet incident condamnable que penser de cette insistance à vouloir connaître l'identité de personnes dont le comportement semble déranger mais intéresser au plus haut point nos dirigeants? Allons-nous assister à une inquisition généralisée annonçant une chasse aux sorcières déguisée? Dans ce climat les réunions du conseil municipal vont-elles se transformer en procès récurrent instruit par vingt et un  juges accusant huit élus suspectés d'être à l'origine d'actions subversives? La vigilance s'impose. 


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  • Ce n'est plus un secret, les travaux de transformation du bâtiment qu'il est désormais convenu d'appeler Hôtel de Ville !!! et non plus mairie, dont le montant, variable selon les sources, est estimé à 1,5/2 millions d'euros, ont pris l'aspect d'un "feuilleton", le mot n'est pas de moi, dont on connaît avec certitude les premiers épisodes. L'histoire commence par un appel d'offres lancé en catimini par le maire sur la "toile"et découvert par une conseillère d'opposition, et qui donne un éclairage particulier sur les méthodes utilisées par le premier magistrat de la commune qui a fait siens, je l'ai déjà dit, les mots silence et secret chaque fois que ça l'arrange. L'affaire aurait pu en rester là si l'opposition avait considéré qu'elle s'apparentait à la situation de l'enfant surpris les doigts dans le pot de confitures. Ce ne fut bien sûr pas le cas. Deuxième épisode, le maire persiste et signe et confie, toujours en secret, la rédaction de l'appel d'offres à un cabinet d'études spécialisé. Première mouture, refusée parce qu'entachée d'erreurs de procédure. Mieux encore, seconde mouture, refusée pour les mêmes motifs. Un scandale que le maire va avoir bien du mal à étouffer. Pareille atteinte à l'image de marque de notre commune appelle de ma part quelques très amères réflexions. Il n'y a pas, il n'y a plus, ni au sommet, ni dans l'équipe dirigeante, ni parmi le personnel technique municipal pourtant pléthorique, une personne qualifiée pour lancer un appel d'offres. C'est affligeant. Est-ce la raison profonde qui pousse le maire à chercher à l'extérieur, comme il l'a déjà fait, des sous-traitants rémunérés grassement avec l'argent des contribuables? Et quels sont les critères de sélection qui le conduisent à commettre de telles bévues, les pages jaunes, ses collègues, ses amis, ses copains? Je crois tout simplement que c'est l'incompétence avérée de tous ces responsables concernés qui induit un tel gâchis qui, s'ajoutant à d'autres, va peser lourd sur les finances de la commune.


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  • Comme la plupart de mes concitoyens j'ai trouvé ce matin dans ma boîte aux lettres l'annonce d'une réunion organisée par l'association qui s'est donné comme but la défense de la qualité de vie et de l'environnement à Marsannay où je réside depuis 1966. Elle propose à la population une conférence-débat sur des thèmes qui me tiennent particulièrement à coeur comme les jardins familiaux, les terres agricoles, la biodiversité, les vergers, la vigne, les produits bio, l'agriculture péri-urbaine. Et si mes connaissances sur un de ces sujets, la vigne, pourquoi le cacher, sont d'assez bon niveau, j'ai encore beaucoup à apprendre sur les autres dont je mesure l'importance et l'actualité. Leur existence dans le patrimoine communal est déjà un atout, leur développement une chance que l'équipe dirigeante ne semble pas vouloir saisir. Alors faites comme moi, profitez de l'occasion pour venir écouter, proposer, commenter, et pouquoi pas contester, tout ou partie de ce qui va être dit par des personnes dont je devine l'identité et dont je me plais à reconnaître la compétence et la modestie. Retenez cette date, vendredi prochain 8 octobre, à 20 h., à la Maison de Marsannay, salle Henri Berger.


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