• Ils ne vous ont pas attendu Monsieur le maire, une tournure de phrase que vous employez avec délectation lorsque vous répondez sur un ton méprisant à une question posée poliment par une élue, conseillère municipale d'opposition, pour faire connaître bien au-delà des frontières nationales, des produits d'une qualité reconnue qui assurent le rayonnement dans le monde de notre commune dotée du nom prestigieux de Porte d'Or de la Côte de Nuits. Ils, ce sont ces vignerons, une majorité de diseux que vous et vos lieutenants traitent d'individus d'un autre âge. Ils, ce sont ceux qui prennent plaisir à améliorer sans cesse la qualité de l'accueil et du séjour de touristes en nombre grandissant. Ils, ce sont ces acteurs et actrices de théâtre qui enchantent depuis des lustres par leur talent un public de connaisseurs dans d'autres communes que Marsannay dans le département. Ils, ce sont ces danseurs et danseuses qui exportent dans plusieurs villes de France des spectacles comparables à ceux des scènes parisiennes que vous et votre équipe avez osé boycotter récemment. Le cadeau de trois cents bouteilles de Rosé de Marsannay que les vignerons viennent d'offrir généreusement à la municipalité que vous dirigez vous met dans l'obligation, non seulement de les remercier, ce que vous avez fait, avec chaleur du moins je l'espère, mais aussi, à chaque vin d'honneur de souligner, avec ferveur et enthousiasme de préférence, la qualité de ce rosé, un des meilleurs de France, un des meilleurs du Monde. Ce n'est pas Guillet ce diseux chauvin qui l'affirme, mais un expert qui publie la cotation des vins du monde entier. Preuve à l'appui si nécessaire.


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  • Monsieur le maire récidive. Après avoir élevé au rang d'ambassadeurs de quartier cinq personnes de son choix, notre maire qui garde bien au chaud les comptes-rendus de leurs missions, vient, aidé de son équipe, de donner son investiture à une nouvelle ambassadrice, entendez une institution qui compte une majorité d'anciens et nouveaux élus, amateurs de bonne chère et quelques amis sur lesquels ils peuvent compter. Aussitôt, celle-ci, ou plutôt les membres influents qui la dirigent depuis son origine, se sont lancés à corps perdu dans une campagne de pub destinée à clamer (ou à clabauder comme ils disent)haut et fort la divine nouvelle. "qui les enchante"et dont on n'a pas fini d'entendre parler. Papiers à en-tête, cartons d'invitation portent déjà la mention "Ambassadrice de la Ville de Marsannay-la-Côte". Mieux encore un hebdomadaire économique local consacre à l'évènement une page entière, texte et cinq photos couleurs dont les légendes comportent quelques coquilles volontaires ou non je ne le sais pas encore. Notre ex-maire est présenté comme le fondateur de l'institution alors qu'il n'est en réalité que l'un des cofondateurs, l'actuel président, lui,n'est que l'un des co-auteurs et non l'auteur du livre très instructif sur l'histoire de Marsannay.  Tout ça n'est rien en regard de ce qui va se passer à l'approche et lors du déroulement de la grande manifestation d'automne qui attire des milliers de visiteurs. Il y a déjà quelques années de cela il m' a été reproché avec véhémence de parler d'orgueil démesuré. Qu'à cela ne tienne, à mon tour, je récidive.


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  • Le Petit Théâtre de l'Amitié organise chaque année avant la période des vacances son gala de danse, un spectacle d'une exceptionnelle qualité attendu par des centaines d'amateurs, petits et grands. Salle comble assurée. Il met en scène 250 élèves des différents cours, une démonstration, preuves à l'appui, de la qualité de l'enseignement dispensé par Fabienne Limbardet Scarpa, danseuse étoile que j'ai eu l'honneur et le plaisir de suivre et de photographier dès ses débuts sur la scène de la Maison de Marsannay. Pour l'avoir questionnée de nombreuses fois je connais mieux que quiconque son talent, sa volonté, son attachement à la perfection du travail accompli avec une modestie qui devrait servir d'exemple à l'autorité compétente qui, à l'occasion de cet évènement culturel a dû régler avec elle des détails d'organisation portant notamment sur l'amélioration du déroulement des nombreuses et indispensables répétitions. Mais jugez plutôt! Il est de tradition d'adresser à chacun des membres de l'équipe majoritaire comme Monsieur le maire la nomme si joliment, une invitation lui permettant d'assister à un des plus beaux spectacles de la saison et à cette fin, deux rangées de fauteuils, une vingtaine de places, leur sont réservées. Cette année, triste constat, aucun élu de la municipalité n'est venu applaudir ces centaines de danseurs en herbe ou au talent confirmé qui méritaient à l'évidence le coup de chapeau officiel  attendu. Mais c'est là une politesse que les élus qui nous gouvernent n'estiment pas devoir respecter. Ils préfèrent l'obéissance aveugle à un mot d'ordre lancé par celui qui entend fixer à chacun la conduite à tenir. Et malheur à celui qui aurait l'audace ou l'imprudence de ne pas s'y conformer. Et vous nous dites vivre ensemble à Marsannay, Monsieur le maire ce n'est pas sérieux.


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