• Si vous faites partie des 56,29% des électeurs qui ont dit non au projet du candidat Jean-François Gondellier dans la zone en Saint Urbain, vous participerez à la réunion du jeudi 17 décembre à la Maison de Marsannay. Vous apporterez ainsi un précieux soutien à vos élus d'opposition qui, à n'en pas douter seront là pour non seulement réagir aux déclarations du maire mais aussi pour lui poser des questions anciennes auxquelles jusqu'alors il n'a pas estimé devoir répondre clairement en y ajoutant bien entendu celles résultant des évènements récents. Laisser passer cette occasion c'est donner à la municipalité la possibilité d'agir à sa guise c'est à dire à l'inverse de vos propositions et de celles de vos représentants. 


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  • Un carton frappé du sigle de la ville de Marsannay reçu hier, me convie, comme vous, à une réunion concernant le projet d'éco-quartier en Sainr Urbain, qui aura lieu le jeudi 17 décembre prochain à la Maison de Marsannay. Curieusement et contrairement aux habitudes la personnalité du maire n'y figure pas et cette absence prive cette invitation d'une partie, importante selon moi, de son caractère officiel. Par contre est mentionné en caractères gras, le nom de l'intervenant qui annonce sa participation Terra ethica, une association?, une entreprise?, un groupement d'entreprises? dont j'ignore le statut juridique, comme l'dentité de ses représentants, leur domaine de compétences, leurs références. Seule certitude, et d'importance, le président?, le directeur?, le patron?, de cette nébuleuse se trouve être la même personne que le responsable de Tropisme Communication l'agence, pilotée par Monsieur Rozot, un ami du maire qui lui a prêté main forte lors de sa campagne électorale et obtenu, on s'en souvient, grâce à un coup de pouce contestable de l'élu, la totalité du marché relatif à la conception et l'impression de tous les imprimés de la mairie, y compris la revue municipale et le guide de rentrée. Cela devient suspect et intolérable à la fois, comme le pensent et l'écrivent les élus d'opposition. (à suivre) 


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  • Le quotidien du mardi 8 décembre m'apprend qu'une inauguration s'est déroulée récemment concernant l'installation dans le hall de la mairie d'un panneau sur lequel est gravée la liste complète des personnes ayant exercé la fonction de maire de la commune depuis la Révolution. Une photo illustre l'article aux accents dithyrambiques. On y voit Paul Goutorbe maire de Marsannay de 1971 à 1983 mais revenu sous les feux de l'actualité en sa qualité de maire honoraire, une distinction qui lui a été atribuée en juin 2008. Visiblement "rentré dans le rang" il n'a pas estimé arborer de signe partculier rappelant sa noble fonction mais se montre grandiloquent quand il déclare (ne souriez pas) que "les conseillers municipaux sont, avec le maire l'âme de la commune". Jean-François Gondellier bien dans son rôle, s'affiche en tenue officielle de premier magistrat de la commune qu'il chérit par dessus tout. Quant à Gérard Laborier il savoure l'instant et, la poitrine barrée de l'écharpe tricolore, se croit manifestement encore maître des lieux. Est-ce sa distinction de maire honoraiire obtenue en même temps que son prédécesseur qui l'autorise au port de l'écharpe? Je croyais que seuls les officiers d'état civil aprés délégation du maire en exercice jouissaient de ce privilège. A vérifier.

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  • J'ai lu sur le site de "Marsannay Demain" une information apportant la preuve irréfutable que l'action menée avec courage depuis plusieurs années par les responsables de l'association de défense pour la qualité de vie à Marsannay, relayée par les cinq conseillers municipaux élus issus de celle-ci, venait tout récemment de porter ses fruits. Et plus spécialement l'action concernant la préservation du milieu naturel menacé par le projet insensé initié par le prédécesseur du maire actuel dans la ZAC en Saint Urbain. Et quels fruits, jugez plutôt! Au cours de la dernière réunion de ce comité consultatif inventé par le maire et bien entendu à sa botte qui s'est tenue le mardi 1er décembre celui-ci a déclaré tout de go qu'il annoncerait la suppression de la ZAC en Saint Urbaiin lors de la prochaine réunion du Conseil Municipal le 14 décembre prochain. Autrement dit un virage à 180 degrés de sa ligne politique annoncée avec mordant et arrogance durant la période électorale et confirmée par lui plusieurs fois depuis, car il avait fait de ce projet hasardeux aux nombreux pièges annoncés ici-même, son cheval de bataille. Un retour brutal à la case départ et une promesse électorale précipitée dans les oubliettes.


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  • Au cours de ces dernières semaines, au hasard de mes obligations quotidiennes de sorties, je me suis livré en observateur objectif à une enquête, je devrais dire, pour baigner dans l'actualité, à un mini-sondage auprès d'une "clientèle"composée d'artisans, de responsables de très petites et petites entreprises, de commerçants, de vignerons, installés aux "quatre coins" de la commune. En tout une vingtaine de personnes et je leur ai posé la question suivante:"avez-vous rencontré Monsieur le Maire depuis son élection?"Une demi-douzaine d'entre eux m'a déclaré l'avoir connu lors de la cérémonie traditionnelle de présentation des vœux de bonne année au début du mois de janvier, deux m'ont avoué ne pas connître son nom (que je leur ai poliment donné), mais tous sans exception m'ont répondu par la négative ajoutant le plus souvent qu'ils avaient pourtant des doléances à lui exprimer, celles-ci portant essentiellement sur l'état déplorable des voies de circulation et des espaces encore disponibles dans la zone artisanale et commerciale. J'ai même tenté de leur expliquer que la municipalité ne disposait pas légalement de tous les pouvoirs nécessaires pour agir à sa convenance. Je ne suis pas certain de les avoir convaincus. Mais ce que je trouve extraordinaire et particulièrement choquant c'est que, s'agissant d'une commune d'un peu plus de 5 000 âmes, aucun contact direct ne soit établi entre ces acteurs de la vie économique locale et le chef de file de ceux qui prétendent apprendre à la population comment "vivre ensemble à Marsannay".


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